Peux-tu décrire ton métier ?J'ai récemment rejoint le groupe Naldeo et intégré son « Graduate Program ». Ce programme d'un an est destiné aux jeunes diplômés, il nous permet d'explorer trois filiales du groupe en travaillant dans chacune d'elles pendant quatre mois.
Dans mon poste actuel, j'accompagne des clients industriels et des producteurs d'énergie dans leur transition vers des processus de production décarbonés et une meilleure efficacité énergétique. Nous examinons tous les leviers pertinents en fonction de leurs contraintes et de leurs coûts, puis nous leur proposons des recommandations techniques, telles que l'électrification, l'utilisation d'hydrogène ou la capture de CO2.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Oui, récemment, j'ai eu l'opportunité de réaliser une étude de faisabilité sur la mise en place d'une unité de production d'hydrogène pour un producteur d'énergie. Au départ, mes connaissances sur l'hydrogène étaient assez générales, acquises lors de ma formation en génie environnemental. Cette mission m'a permis de les approfondir aussi bien sur le plan technique, qu'environnemental ou économique. J'ai pu explorer le sujet à mon rythme, en m'appuyant sur diverses sources, tout en bénéficiant de l'aide et des conseils de collègues experts.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?L'étendue et la diversité des expertises dans le groupe : à ma connaissance, cette transversalité est assez unique. Quelle que soit la problématique environnementale des clients, nous avons les compétences pour y répondre et envisager les liens et les interdépendances entre les différents sujets tels que le climat, l'eau et les ressources. Il existe des centres de compétence avec des spécialistes pour répondre à nos questions et effectuer une veille sur les dernières avancées technologiques. De plus, il y a beaucoup d'échanges entre nous. Pour quelqu'un comme moi, Qui désire mettre en pratique les nombreux enseignements de ma formation en génie environnemental, c'est un environnement idéal pour un apprentissage accéléré et acquérir une vision complète et concrète des enjeux environnementaux.
Qui es-tu en dehors du travail ?En dehors du travail, je suis engagée dans des actions bénévoles liées à la justice sociale et à la transition écologique, notamment à destination de collégiens. Je profite aussi de la vie, j'ai des activités sociales avec des collègues et mes amis.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Il me reste encore deux cycles à accomplir dans le cadre du Graduate Program, qui me donneront l'occasion de découvrir d'autres métiers et filiales du groupe. Ma prochaine mission sera dans l'équipe Transition hydrique de la filiale Naldeo, cette fois à Lyon. À la fin du Graduate Program, je pourrai choisir mon affectation en fonction de mes préférences et des besoins des équipes.
Peux-tu décrire ton métier ?Je pilote notre activité de développement de logiciels « EMS » : energy management system. Ces logiciels équipent des centrales hybrides – qui associent production d'énergie renouvelable et stockage – et permettent aux producteurs de prédire et d'optimiser la production d'énergie, en fonction de paramètres comme la météo ou la demande du réseau. Mon poste est assez complet : j'encadre une équipe de 13 personnes, j'ai la charge du développement commercial, du développement technique, et je supervise les aspects opérationnels des projets les plus complexes.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?J'ai intégré le groupe il y a six ans, pour prendre la responsabilité de l'activité Smart Eenergy. J'avais un bagage d'ingénieur généraliste, diplômé de l'École Polytechnique, et j'ai réalisé une thèse sur le développement durable dans les aménagements urbains. Puis j'ai débuté ma carrière dans le conseil en innovation au sein d'un grand groupe. J'avais envie de rester dans l'innovation et la recherche-développement, mais avec une approche plus concrète, proche du terrain. Naldeo m'a fait confiance et accompagné pour monter en compétences rapidement sur les sujets d'énergie. Mon directeur, en particulier, m'a très vite fait rencontrer les acteurs de ce petit écosystème des énergies renouvelables, et j'ai pu prendre mes marques.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Il s'agit plutôt d'un programme : l'un des principaux producteurs d'énergie français nous a sollicité pour développer un système de contrôle-commande innovant pour une quinzaine de ses centrales. Nous avions gagné ce marché en lui présentant un prototype, mais l'enjeu était ensuite d'industrialiser cette solution, sachant qu'il y avait des spécificités marquées et d'importants besoins d'adaptation pour chacun des sites. Remporter la confiance d'une multinationale de cette envergure, pour un projet aussi stratégique, est une belle réussite.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?Je retiens plusieurs choses. D'abord, les relations humaines et l'ambiance. Sur le site de Tarnos où je travaille, nous organisons beaucoup d'activités extraprofessionnelles. Pendant la pause du midi, je fais du sport avec mes collègues. Un signe qui ne trompe pas : dès la fin du confinement, tout le monde est revenu travailler au bureau, spontanément.
Ensuite, cette ambiance facilite les échanges informels – et finalement profite à nos projets et à notre apprentissage. Par exemple, une équipe voisine travaille à l'heure actuelle sur un prototype de chaudière à oxycombustion au sein d'un consortium industriel : l'idée est de réaliser une combustion avec de l'oxygène pur, pour pouvoir ensuite capter et valoriser plus facilement le CO2 produit. Après avoir discuté du projet, d'abord mus par la curiosité, nous avons identifié des possibilités de travailler ensemble, notamment sur le module de contrôle-commande du prototype.
Qui es-tu en dehors du travail ?En dehors du travail, je suis d'abord un mari et un papa : nous avons trois enfants de 3 à 10 ans, nous leur accordons la priorité. Je préserve aussi du temps pour mes hobbies, la musique et le sport. Naldeo m'offre suffisamment de souplesse pour concilier ces différentes facettes de ma vie ; notre culture est fondée sur la confiance et la responsabilité.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?J'essaye aujourd'hui de faire monter en responsabilité les personnes de mon équipe, afin de dégager du temps pour explorer de nouveaux sujets à la croisée de l'énergie et du numérique. Nous avons des idées dans l'agrivoltaïsme ou la data science appliquée à l'optimisation de la performance énergétique dans l'industrie. L'innovation ne fait que commencer !
Peux-tu décrire ton métier ?Mon travail consiste à conseiller les collectivités locales telles que les communautés de communes ou d'agglomérations, les métropoles et les syndicats locaux d'énergie dans l'élaboration et la mise en œuvre de leurs stratégies énergétiques. De nombreux territoires adoptent désormais une vision concertée à long terme, souvent à horizon 2050, afin de produire localement plus d'énergie en valorisant leurs ressources, telles que le solaire, la géothermie, la biomasse, les déchets ou la chaleur résiduelle des industries. Ma mission consiste à étudier les différentes options et à préparer les décisions des élus. Une fois la stratégie adoptée, nous la traduisons en une feuille de route comprenant les investissements à prévoir, les modifications des documents d'urbanisme et les études techniques à réaliser. J'accompagne également les collectivités dans la gestion de leurs infrastructures de distribution publique d'énergie, via la négociation de leurs contrats avec des délégataires, et le suivi des concessions. C'est une mission de service public, puisqu'il s'agit d'assurer l'accès à une énergie décarbonée, fiable et abordable pour les habitants d'un territoire.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?J'ai intégré le groupe il y a 4 ans. Ce premier emploi correspondait vraiment à mon projet professionnel : étudiant à L'École Centrale Lyon, j'avais ressenti un choc en m'intéressant aux questions d'énergie et d'environnement, et je souhaitais m'investir utilement et concrètement sur ces sujets. Après quelques mois d'intégration, j'ai découvert une thématique que j'ai eu envie de creuser – celle de la valorisation des données. Nos clients disposent en effet d'une quantité considérable de données sur la consommation et la production d'énergie sur leur territoire. Ces données peuvent être exploitées de manière plus systématique et automatisée. J'ai contribué à construire une base de données qui permet, par exemple, de croiser les données sur l'implantation du réseau de distribution électrique avec celles sur le couvert végétal pour identifier les zones à risque de chutes d'arbres sur les lignes électriques en cas de tempête. C'est très stimulant d'avoir la liberté d'imaginer et de tester de nouvelles solutions dans un environnement où la confiance est de mise.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Un de mes projets les plus marquants a été ma première mission en tant que chef de projet pour une communauté d'agglomérations de la Drôme. Dans ce rôle, j'étais chargé de superviser l'avancement du projet et de garantir la satisfaction du client. Cette expérience m'a permis de mieux comprendre la nature même d'une mission de conseil, qui consiste à avancer pas à pas avec le client pour clarifier progressivement ses besoins et faire progresser son ambition initiale. C'est extrêmement gratifiant lorsque les résultats sont à la hauteur des attentes. Dans le cas de cette collectivité, notre feuille de route aboutira à une augmentation significative de la part des énergies renouvelables, à une réduction de la consommation d'énergie grâce à un plan de développement des mobilités douces et à une densification du réseau de chaleur, ainsi qu'à un triplement de la part d'énergie produite localement.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?La diversité des sujets environnementaux que traite le groupe. C'est une source d'enrichissement assez extraordinaire : je sais qu'il me suffit de parcourir quinze mètres pour trouver un collègue expert à qui je peux poser une question, que je serai bien accueilli et qu'il m'orientera efficacement.
Qui es-tu en dehors du travail ?En dehors du travail, je suis passionné de course à pied et d'ultimate frisbee, que je pratique en compétition. J'essaie de m'entraîner régulièrement pendant mes soirées et week-ends.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Il me reste encore des compétences à développer, notamment en gestion de projet et en compétences interpersonnelles pour mener à bien des missions de conseil. J'ai la chance d'être entouré de collègues auprès desquels je peux apprendre, en les observant ou en bénéficiant de leur coaching. Quant à l'avenir, une chose est certaine : je veux continuer à trouver un sens environnemental dans mon travail.
Peux-tu décrire ton métier ?J'ai un rôle d'experte des réseaux de chaleur au service des collectivités locales, qu'il s'agisse de grandes métropoles ou de plus petites communes, ainsi que des syndicats d'énergie. Selon les dossiers, mon intervention peut se situer à différentes étapes : parfois en amont, pour réaliser des études technico-économiques et préparer les décisions des élus ; parfois plus en aval, pour assister une collectivité dans la préparation d'un appel d'offres, ou pour suivre un contrat de délégation de service public. C'est un métier assez complet, avec une forte dimension technique, mais également des aspects juridiques, réglementaires et financiers. Enfin, comme dans toute activité de conseil, il est important de tisser des relations de confiance avec ses clients, de savoir écouter et de se faire écouter.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?J'ai rejoint le groupe il y a deux ans. Avant cela, j'avais travaillé six ans, dès la fin de mes études d'ingénieur, pour un opérateur en réseaux de chaleur. Mon rôle était très spécialisé : répondre aux appels d'offres. J'ai ressenti le désir de "passer de l'autre côté" et de contribuer davantage au service des collectivités, dans l'intérêt général. Durant mes huit premiers mois de travail, j'ai collaboré en binôme avec une personne expérimentée, dans le but de devenir autonome, puis de la remplacer à son poste. Maintenant, c'est l'inverse : j'accompagne un stagiaire et une alternante.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?J'ai trouvé de l'intérêt dans tous les projets que j'ai menés jusqu'à présent. Dans mon projet actuel, par exemple, je travaille avec une collectivité qui a un plan de développement très ambitieux pour son réseau de chaleur, mais qui est limitée par des contraintes contractuelles. Je l'aide à identifier toutes les marges de manœuvre dont elle dispose. Chaque mission est unique et nécessite une approche personnalisée, ce qui m'a permis de découvrir une variété de problématiques - et à chaque fois, cela représente un apprentissage technique et humain.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?Je suis en phase avec le style de management chez Naldeo, à la fois en général et au sein de mon équipe. Nous faisons confiance aux collaborateurs et les laissons autonomes, tout en sachant qu'ils peuvent compter sur leurs collègues pour répondre à leurs questions, des plus anodines aux plus techniques. Nous bénéficions à la fois d'une grande liberté et d'une forte solidarité.
Qui es-tu en dehors du travail ?Je suis très sensible à la lutte contre le dérèglement climatique. C'est ce trait de personnalité qui m'a poussée à choisir une école d'ingénieur axée sur l'eau et l'énergie, ainsi qu'à me former pour être animatrice de la Fresque du climat. Je remarque cette même sensibilité chez la plupart de mes collègues. Collectivement, nous travaillons tous dans le même sens, pour orienter nos métiers et nos clients vers des choix plus durables. Nous réfléchissons également à l'impact de notre activité : depuis plusieurs années, nous mesurons l'empreinte carbone de notre entreprise et nous menons une démarche de réduction continue. Il reste évidemment beaucoup à faire, tant pour nos clients que pour nous, mais j'ai le sentiment d'aller dans la bonne direction et d'être bien entourée pour y parvenir.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Dans mon domaine d'activité, l'enjeu est le passage à grande échelle. La demande ne cesse de croître : de plus en plus de collectivités cherchent à échapper à la volatilité des prix de l'énergie fossile, à décarboner le chauffage sur leur territoire, à valoriser leurs ressources - qu'il s'agisse d'énergie solaire, de biomasse, de chaleur résiduelle des industriels, ou de déchets incinérés. Cela les conduit naturellement à s'intéresser aux réseaux de chaleur, et l'État les encourage par le biais de subventions. Dans ce contexte, mon équipe continue de se développer. J'ai beaucoup à apprendre et beaucoup à transmettre.
Peux-tu décrire ton métier ?Mon rôle consiste à conseiller les collectivités locales dans la gestion et la valorisation de leurs déchets ménagers. J'interviens à différentes étapes de leurs projets. Tout d'abord, lors de la phase d'étude, lorsque la collectivité envisage de moderniser, voire remplacer son centre de traitement et de valorisation énergétique des déchets. Dans ce cas, nous réalisons un diagnostic de l'équipement existant, identifions les besoins futurs, les nouvelles contraintes, et explorons les opportunités de mutualisation ou de valorisation sur le territoire. Nous présentons ensuite plusieurs scénarios d'investissement et de coûts d'exploitation pour aider les élus à prendre une décision.
Autre type d'intervention possible : lorsqu'un contrat de délégation de service public arrive à échéance, nous accompagnons son renouvellement. Nous aidons la collectivité à définir son projet, à passer l'appel d'offre, à analyser les offres, à mener les négociations, à sélectionner le délégataire selon des critères formels, puis à finaliser le contrat. Ce type de mission exige des connaissances financières et juridiques que nous recherchons auprès de partenaires extérieurs – et surtout beaucoup de vigilance. Les enjeux économiques sont lourds, il s'agit souvent de contrats sur vingt ans, et les recours ne sont pas rares.
Pour finir, nous assurons aussi le suivi de contrats de délégation de service public. Dans ce cas, il s'agit de contrôler la bonne exécution du contrat, de combiner des visites de sites – vérifier que les travaux de maintenance prévus ont bien été réalisés par le délégataire, par exemple – et des analyses de rapports d'activité du délégataire. Le point commun entre ces missions, c'est qu'elles s'exercent au service de l'intérêt général : nous aidons les collectivités locales à réduire l'empreinte climatique et environnementale de leurs déchets, et nous veillons au "bon usage des deniers publics", selon l'expression consacrée.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?Je travaille dans le groupe depuis 26 ans. Dès les premières années, je me suis familiarisée avec les divers types de missions de conseil, et j'ai acquis les compétences techniques et humaines nécessaires pour cette activité. Puis j'en suis venue à transférer moi-même ces connaissances à des collègues plus juniors.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Je continue de trouver de l'intérêt à chaque nouveau projet parce qu'il me fait découvrir de nouvelles spécificités ou des enjeux particuliers. Dans mon projet majeur actuel, par exemple, une grande métropole souhaite fusionner deux contrats de délégation, reconstruire à neuf un site d'incinération et maîtriser les coûts, notamment dans le contexte d'une envolée des prix de l'électricité. Les réglementations environnementales sont devenues plus drastiques. Il y a plusieurs dimensions de complexité qui s'entremêlent. Mais aussi une vraie confiance qui s'est installée avec le client, ce qui est une source de fierté.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?Avant tout, les relations humaines. Il existe entre nous un niveau de confiance et d'entraide dont je m'aperçois qu'il est assez singulier. Je sais que je peux exposer mon point de vue, qu'il sera écouté et pris en considération.
Qui es-tu en dehors du travail ?Une hyperactive… mais qui travaille depuis toujours à temps partiel, à 60 %. Lorsque mes enfants étaient en bas âge, je m'occupais d'eux. À présent, je consacre davantage de temps à mes parents. J'ai également hébergé des familles de migrants, pratiqué d'autres activités bénévoles. Je lis, je vais au cinéma, etc. Je ne m'ennuie jamais.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Ma priorité, c'est de continuer à accompagner nos clients comme je l'ai toujours fait. Le contexte réglementaire et économique évolue très vite, l'ambition de nos clients se renforce, cela nous pousse à nous réinventer, à réfléchir autrement. Il n'y a aucune routine.
Peux-tu décrire ton métier ?Je contribue à des missions aussi bien en maîtrise d'œuvre et d'études, en apportant aux équipes mes compétences de topographe-géomètre, mais aussi, et c'est complémentaire, en tant que spécialiste des systèmes d'information géographique. Nos clients sont des collectivités locales et des syndicats de gestion des eaux engagés dans une démarche de transition hydrique. Ils souhaitent, par exemple, améliorer la qualité et la disponibilité de l'eau potable, ou optimiser le traitement de leurs eaux usées. Nous les aidons à faire un état de lieux des réseaux, à identifier les problèmes, puis à prévoir et faire réaliser les travaux. Concrètement, j'interviens soit sur le terrain, pour recueillir des données avec différents appareils de mesure – station topographique robotisée, GPS ou drone –, soit au sein des bureaux de Naldeo, pour porter une réflexion commune avec mes collègues afin de structurer, traiter et exploiter les données de terrain existantes en fonction des projets ou problématiques du Client. C'est donc un travail très varié qui oscille entre production de données, support technique et concertation.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?Je travaille dans le groupe depuis 26 ans. Dès les premières années, je me suis familiarisé avec les divers types de missions de conseil, et j'ai acquis les compétences techniques et humaines nécessaires pour cette activité. Puis j'en suis venue à transférer moi-même ces connaissances à des collègues plus juniors.Au sein du groupe depuis vingt ans, j'ai pu observer l'évolution constante vers le digital et la numérisation croissante de nos activités, tout en contribuant à cette transition. Dès le début, j'ai été encouragé à élargir ma formation initiale en systèmes d'information géographique par l'obtention d'un BTS de géomètre-topographe, grâce à des horaires de travail aménagés. Au fil des années, avec l'avancée des instruments de mesure et des logiciels, j'ai eu l'opportunité de suivre de nombreuses formations. Récemment, j'ai obtenu mon certificat d'aptitude de télépilote de drone, qui m'a apporté des connaissances approfondies sur les règles de sécurité et ainsi être autoriser, sous condition, de faire voler un drone dans des zones d'habitation. De plus, j'ai également suivi une formation en photogrammétrie, une technique permettant de créer des modèles tridimensionnels à partir de prises de vue aériennes. À chaque acquisition de nouvelles compétences, j'ai joué un rôle essentiel dans leur intégration au sein de nos équipes, afin de les mettre en œuvre au bénéfice de nos clients.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?J'ai réalisé une mission de supervision de travaux topographiques pour un important projet de barrage hydroélectrique au Cameroun. Elle m'a conduit à me rendre sur place pour deux périodes de six mois. Au-delà du maniement de la machette pour travailler au cœur de la forêt tropicale, j'ai appris énormément, sur le plan humain, au contact de mes clients.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?Ce qui me motive principalement, c'est la qualité des interactions avec mes collègues. J'ai la chance d'exercer un métier qui suscite beaucoup d'intérêt au sein de nos équipes à travers la France. Ils me posent des questions passionnantes et variées sur les systèmes d'information géographique, le dessin assisté par ordinateur, l'imagerie aérienne, et bien d'autres sujets. Les problématiques évoluent constamment, ce qui rend nos échanges à la fois enrichissants et stimulants, et cela me pousse également à remettre en question mes connaissances et compétences.
En parallèle, j'apprécie beaucoup la liberté dont je dispose. J'ai désormais une certaine expérience pour analyser les besoins ou les enjeux d'un client, ou encore, pour identifier des opportunités de gagner en efficacité ou en confort de travail. Lorsque que je repère un logiciel ou une technique qui pourrait nous aider au quotidien, j'obtiens généralement très vite le feu vert pour investir et l'expérimenter.
Qui es-tu en dehors du travail ?Je suis passionné par les technologies, aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle. Je consacre beaucoup de temps à me tenir informé des nouvelles tendances, à étudier les nouveaux matériels et logiciels qui font leur apparition, à les emprunter et à les tester. Cette passion m'aide à imaginer de nouvelles solutions face aux défis de nos clients.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?L'activité drone, que nous venons de lancer, est en plein essor. Il y a énormément de technologies dont on commence tout juste à découvrir le potentiel : scan 3D, lidar, nuage de points, etc. C'est un changement de paradigme pour notre métier : la cartographie n'est plus fondée sur quelques centaines de points, mais sur des millions. Il y a là une nouvelle frontière à explorer – et sans doute une valeur ajoutée à apporter à nos clients. Ce sera ma priorité pour les années à venir.
Peux-tu décrire ton métier ?Mon métier consiste à planifier et à coordonner la réalisation de travaux de réseaux et d'aménagement urbain, dans le but d'offrir des services essentiels et de créer un cadre de vie attrayant et durable pour les habitants d'un territoire. En général, je dois concilier les attentes de plusieurs acteurs : un syndicat des eaux ou une collectivité locale, un délégataire exploitant le service, et un organisme financeur tel qu'un département ou une agence de l'eau. Une fois ces acteurs alignés, je supervise la réalisation des travaux réalisés par des entreprises de travaux publics.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?J'ai rejoint l'entreprise il y a dix ans en tant que technicienne sur le site d'Aubenas. J'ai progressé à plusieurs reprises, encouragée par mes supérieurs. Par la suite, j'ai quitté l'entreprise pendant quatre ans, mais je suis revenue car je voulais travailler sur des projets ayant un impact environnemental significatif. Pour des raisons familiales, j'ai également demandé une mutation sur le site de Lyon.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Parmi de nombreux projets, je retiendrais le réaménagement du centre ancien de Vals-les-Bains en Ardèche. J'ai particulièrement apprécié les échanges avec les architectes urbanistes, qui portaient une vision esthétique et sociale visant à préserver l'âme de la ville et à favoriser le vivre-ensemble. Notre contribution technique consistait à prendre en compte les réseaux souterrains existants, à anticiper et à gérer les événements climatiques extrêmes, notamment les fameux « épisodes cévenols ». Ensemble, nous avons réussi à apporter un véritable bénéfice environnemental à la commune, en renouvelant les réseaux d'eau potable fuyants, en évitant le mélange des eaux usées et des eaux pluviales, tout en revitalisant et en végétalisant le cœur de la ville.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?J'apprécie particulièrement les opportunités d'évolution professionnelle et l'esprit entrepreneurial qui favorise l'engagement. J'ai eu la chance de les saisir à chaque étape de ma carrière, en changeant de domaine pour me lancer dans l'aménagement urbain. En tant que jeune professionnelle, j'ai bénéficié d'un fort accompagnement de la part de mes collègues seniors, ce qui a rapidement instauré un climat de confiance. De plus, j'ai eu l'opportunité de suivre plusieurs formations, par exemple sur la maîtrise d'œuvre des stations d'épuration, sur le génie civil des ouvrages d'eau, ou encore sur les aspects financiers de la gestion des réseaux, ce qui m'a permis de mieux dialoguer avec les élus. Ces formations sont à la fois un moyen de développement personnel et une reconnaissance de la part de l'entreprise pour notre travail.
Qui es-tu en dehors du travail ?Je suis élue dans ma ville et mère de deux enfants. D'ailleurs, la flexibilité dont je bénéficie dans l'organisation de mon travail et de mes déplacements a été l'une des raisons principales de mon retour chez Naldeo.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Je viens de prendre un nouveau poste. Dans un premier temps, je vais prendre mes marques. Mais je sais qu'il y a beaucoup à faire : nous sommes un groupe ambitieux, avec la volonté d'accroître notre impact environnemental. Nos clients nous choisissent pour cela, ils sont moteurs et partagent largement notre vision à long terme. Nous allons progresser ensemble.
Peux-tu décrire ton métier ?Mes clients sont des industriels, pour l'essentiel issus du secteur des énergies traditionnelles et renouvelables, ainsi que de la chimie. Je les aide à maîtriser leurs risques industriels, environnementaux et réglementaires. Concrètement, cela passe par la réalisation d'études de danger et d'analyses des risques. Je leur formule des recommandations afin qu'ils puissent se conformer au Code de l'environnement et à d'autres cadres réglementaires, ainsi qu'à leurs propres politiques de sécurité dans le cas de grands groupes qui en sont dotés.
En parallèle de ces tâches opérationnelles, j'exerce aussi des responsabilités commerciales et d'encadrement, qui vont croissant depuis que je suis chef de projet. En particulier, j'ai un rôle de tuteur pour les chargés d'études juniors de l'équipe, dont j'assure la montée en compétences sur des sujets techniques pointus.
Quel a été ton parcours au sein du groupe Naldeo ?J'ai rejoint le groupe il y a six ans, avec plusieurs années d'expérience dans la maîtrise des risques dans différents bureaux d'étude, en France et en Asie du Sud-Est. J'ai rejoint Naldeo à la fois par choix personnel – cela répondait à mon souhait de revenir vivre dans le Sud-Ouest – et en raison de l'intérêt technique des missions. Mon évolution s'est faite naturellement, avec un glissement progressif de la production des missions vers leur supervision.
Peux-tu raconter un de tes projets « coup de cœur » ?Je me souviens en particulier de l'un de mes premiers projets. Nous avions été mandatés par un industriel du traitement des eaux, après l'explosion de l'un de leurs équipements, un sécheur de boues. Heureusement, l'incident n'avait pas fait de victimes mais causé de sérieux dégâts. Ils étaient bien conscients d'avoir été chanceux. Notre mission consistait à auditer l'ensemble de leurs équipements équivalents en France, soit une dizaine de sites. Or, chacun de ces sécheurs présentait des caractéristiques propres. Au-delà de l'intérêt technique de la mission, cela m'a permis de réaliser l'importance d'une règle d'or en matière de sécurité : impossible de généraliser, il n'y a que des cas uniques, et chaque exception peut s'avérer source de risque. En définitive, sur cette mission, nos recommandations ont été très ciblées : pour certains sites, des aménagements permettaient d'atteindre un niveau de sécurité acceptable, pour d'autres, le remplacement des équipements vulnérables était impératif.
Qu'apprécies-tu chez Naldeo ?J'aime d'abord le contenu de nos missions : nous intervenons toujours sur des projets avec des enjeux importants et un fort intérêt technique. Il n'y a pas de routine ni de lassitude, mais au contraire, toujours des possibilités d'apprendre et de se remettre en question.
Ensuite, j'apprécie aussi le style de management et la culture : nos supérieurs nous laissent libres de nous organiser et d'aborder les missions comme nous l'entendons. En cas de besoin, ils sont disponibles pour nous apporter le soutien nécessaire, à la demande. Je trouve ce mélange de souplesse et de confiance particulièrement motivant et responsabilisant.
Qui es-tu en dehors du travail ?Les choses ne sont pas vraiment compartimentées, entre mon travail et ma vie personnelle. Par exemple, je suis mordu de course à pied, que je pratique depuis l'âge de huit ans, et je cours quasiment tous les jours pendant la pause déjeuner, avec des collègues. Au bureau, certains pratiquent le surf ou la pala – la pelote basque – entre collègues. Il y a une ambiance jeune et conviviale. Je revois souvent des collègues le soir ou le week-end. Lorsque je vais au travail, c'est un peu comme si je retrouvais des amis : je sais que nous allons partager davantage que des préoccupations professionnelles.
Comment te projettes-tu à l'avenir, dans le groupe ?Je me projette dans la continuité de mes responsabilités actuelles : j'aspire à transmettre ce que j'ai eu la chance d'apprendre, et je vais donc consacrer une part croissante de mon temps à l'encadrement et au tutorat de nos collègues plus juniors.
D'autre part, je vais m'investir aussi davantage dans le recrutement. Nous avons de forts besoins, notamment d'ingénieurs expérimentés, avec trois à dix ans de métier. La demande pour les projets de maîtrise des risques et de fiabilité explose, à la fois parce que les contraintes réglementaires se durcissent, mais aussi parce qu'on observe aujourd'hui une dynamique de réindustrialisation un peu partout en France – ce qui est une bonne nouvelle. Je dispense des cours dans des écoles d'ingénieur, j'encadre des stagiaires, je participe aux entretiens de recrutement. Je considère qu'il est important d'accélérer sur le recrutement, c'est une condition pour amplifier notre action collective pour le climat et l'environnement.
Le groupe Naldeo est leader de l’ingénierie et du conseil spécialisé dans la transition climatique et environnementale des industries et des territoires.
Naldeo 2024
